Peux-tu nous rappeler qui tu es ainsi que ta pratique artistique ?
Je me surnomme Bom k, artiste peintre et membre du groupe « Da mental vaporz ». J’ai commencé mes premiers graffitis dès l’âge de 17 ans sous plusieurs pseudonymes avant d’opter définitivement vers celui-ci en 1995. Aujourd’hui je peins sur murs et toiles en atelier, je vis de cette passion à temps plein.
Quel est ton parcours, comment as-tu commencé à créer ?
J’ai rapidement trouvé un intérêt pour le dessin par plaisir de créer, depuis mon plus jeune âge. Au début, je me suis contenté de reproduire les animaux des magazines et livres, cela me permettait une approche au crayon et comprendre les étapes. Aussi, ma mère peignait de temps à autre et a renforcé mon goût pour le dessin. Je n’ai pas eu accès aux écoles d’art car il fallait travailler pour aider à payer les factures, j’ai eu naturellement l’envie de poursuivre le dessin et par la suite mes premières peintures sur toile en autodidacte, tout en me documentant.
Au quotidien dans ton travail d’artiste, qu’est-ce qui t’inspire ? Quel est l’élément déclencheur pour la création d’une œuvre ?
Il m’arrive parfois de jeter un regard dans le vide pour voir surgir une idée, un concept. Ensuite, coucher cette idée et la mettre en forme sur papier pour s’en approcher au mieux exige un processus qui mène plus ou moins à la construction de ce que je souhaite. La plupart du temps, je reviens sur des notes ou des petits croquis qui s’accumulent au fil du temps, puis tout en dessinant il me vient autre chose en tête. Un peu comme un roulement sans fin qui m’amène sur d’autres pistes. Ça parait simple de l’écrire mais c’est souvent une petite bataille avec l’imaginaire.
Peux-tu nous expliquer la manière dont tu construis une œuvre ? Quelles sont les différentes étapes de création ?
Généralement, je construis une œuvre en amont avec un travail au dessin afin de bien préparer mon sujet. S’ensuit une succession d’étapes parmi lesquels, les aplats et la mise en forme via les tracés formeront l’ensemble du motif et le fond. Dès lors, je peux commencer à travailler sur le volume et le détail en alternant avec les différentes manières de les obtenir. La maîtrise de l’outil est essentielle, elle me permet l’aisance de reprendre mes erreurs ou modifier à souhait.