Peux-tu nous rappeler qui tu es ainsi que ta pratique artistique ?
Je suis Quentin DMR, artiste photographe plasticien, je travail principalement le portrait noir et blanc que je déstructure pour rendre le visuel final abstrait. L’idée est de laisser le public faire place à son imagination. Que ce soit sur des tableaux ou fresques murales, je travaille beaucoup le papier, mais j’interviens aussi sur le bois, le verre, le fer ou encore le plastique. La déchirure de la matière intervient beaucoup dans mes nouveaux travaux.
Quel est ton parcours, comment as-tu commencé à créer ?
Avant de commencer un parcours artistique, je travaillais dans le social. Mon objectif était d’aider des gens en situation de précarité à trouver du travail, ou encore de mettre en place des projets artistiques qui leur permettait pour certains de découvrir un univers créatif méconnu.
Au quotidien dans ton travail d’artiste, qu’est-ce qui t’inspire ? Quel est l’élément déclencheur pour la création d’une œuvre ?
L’élément déclencheur reste généralement l’humain, les rencontres, les histoires. Tout cela me donne assez d’inspiration pour créer quelque chose par la suite. La musique urbaine m’inspire aussi énormément dans ma démarche artistique. Cette musique parle de la société d’aujourd’hui mieux que n’importe quel autre support.
Peux-tu nous expliquer la manière dont tu construis une œuvre ? Quelles sont les différentes étapes de création ?
Je commence par la rencontre, le lieu. Ensuite je crée les rencontres qui me permettent de travailler sur ma création par la prise de portraits. De retour dans mon atelier, je travaille principalement sur photoshop et ensuite sur l’impression papier que je découpe, déchire, morcelle… Toutes les fresques, installations ou tableaux sont créés en petits formats, en maquettes. Je scanne mes créations afin de créer une texture usée, abîmée et ensuite j’agrandie tout sur de grands tirages papier.
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