Peux-tu nous rappeler qui tu es ainsi que ta pratique artistique ?
Je m’appelle Arthur Maslard, alias Ratur. Je suis artiste peintre, originaire du Havre et issu du graffiti.
Quel est ton parcours, comment as-tu commencé à créer ?
Mon adolescence s’est déroulée principalement dans un milieu urbain, sur une planche de skate. C’est un sport très créatif, toujours à l’affût du moindre spot exploitable. Exactement de la même manière que dans la pratique du graffiti. J’ai commencé le graffiti en 2001, en parallèle de mes études de communication graphique. J’y ai retrouvé la même passion que dans le skate, où l’on cherche à s’adapter à un lieu en s’inspirant de l’environnement qui nous entoure. Techniquement et créativement, mon travail ne cesse d’évoluer depuis.
Au quotidien dans ton travail d’artiste, qu’est-ce-qui t’inspire ? Quel est l’élément déclencheur pour la création d’une œuvre ?
Actuellement je m’inspire beaucoup de la nature, je ressens le besoin d’être proche d’elle. J’ose imaginer que la nature reprendra ses droits sur l’homme, ma série courante est une façon de l’illustrer. Je suis aussi toujours inspiré par la peinture classique, l’impressionnisme, le graphisme, l’abstrait… de mon frère l’artiste @Sckaro.
Concernant l’élément déclencheur de la création, c’est difficile à dire, c’est une pensée constante sur la manière dont je pourrais faire évoluer mes prochaines œuvres. Il y a parfois des déclics mais la partie création reste effectivement la plus difficile, elle dépend justement des sentiments du quotidien.
Peux-tu nous expliquer la manière dont tu construis une œuvre ? Quelles sont les différentes étapes de création ?
Mon processus de création est principalement numérique mais avec une grande part de dessin. J’interprète ensuite ces recherches de façon picturale. L’idée est de garder pendant la réalisation une certaine spontanéité et liberté sur la forme, la couleur et le traitement. J’adore le travail classique de la palette mais aussi les techniques se rapprochant de celles des maîtres Flamands, grisaille, glacis pour l’huile et lavis pour l’acrylique. C’est aussi une constante recherche, mon travail en atelier m’aide à faire évoluer mes techniques pour les murs, et vice-versa.
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